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Faut-il snober le snob ?


Le snob aime paraître éclectique . Il ne prend pas grand chose au sérieux. D'ailleurs le snob préfère concentrer toute son intelligence sur des conneries plutôt que de mobiliser toute sa connerie sur des choses intelligentes. Sa patience a des limites... mais il ne faut pas exagérer. Il ne connaît aucune blague belge. Il est extrêmement prétentieux.
Bref, le snob est coupable.
24 juillet 2006 1 24 /07 /juillet /2006 22:13

Encore Borghese

 

Qu’il soit Thaupieuh, Rhonfflan, ou encore Prêdupoâl, ce mammifère à poil laineux (à poil laineux !) présent dans de nombreuses régions, possède la faculté de dormir en permanence et à tout propos. Bien que très fréquent dans nos contrées, il est rare de le rencontrer endormi et encore plus rare de le surprendre éveillé.


Le Rhoupillan est mentionné pour la première fois dans une très ancienne légende de la mythologie nordique, qui nous est connue par un texte datant du 6ème siècle après J.C. retrouvé, pour une partie dans un tonneau de Wihrfrll (1), et pour l’autre dans ma poche.


Cet épisode apocryphe de l’épopée du Nibelunglingling (2) détaille la rencontre entre Sigurgrrr et un Rhoupillan endormi. Le héros, furieux de cette indolence, chercha par tous les moyens à réveiller l’animal, y compris en usant du canon à boucan qui fut inventé pour la circonstance, en vain.


Dégoûté, notre héros repartit bredouille. Dans sa grande déception, il sauva une princesse, livra une ville entière aux flammes, joua au loto, épousa un dragon et finit sa vie dans le luxe et la perdition (3).

 

 

 

 


(1) Boisson obtenue par macération, consommée jadis dans les pays nordiques, absolument imbuvable pour ceux qui n’y sont pas habitués mais qui présente l’avantage de conserver à peu près n’importe quoi. Le Wihrfrll a sensiblement le même goût et les mêmes caractéristiques que notre formol.

 


(2) Ce que l’on peut approximativement traduire par « l’anneau qui tinte », mais sans aucune garantie.


(3) Il nous a semblé intéressant de noter que cette version s’écarte notablement de la tradition épique du Nibelunglingling, qui se révèle bien plus sombre. Sigurgrrr n’y épouse pas le dragon comme dans cette version édulcorée mais se contente de l’enlever en lui promettant le mariage, puis l’abandonne sur une île sans un remords. Là, un dieu quelconque du panthéon nordique (les différentes écoles de la tradition ne sont pas d’accord) le sauve du désespoir en l’opérant de la rate.

 

 

 

 

 

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